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Le Blog de Pierre-Alain Reynaud

24 juin 2014

La France est-elle au bord de la révolte ?

Grèves SNCF, intermittents du spectacle, contrôleurs aériens, avocats, etc … mécontentement des artisans et des commerçants, voilà de quoi alimenter le climat social tendu qui s'annonce pour les jours prochains.

la france en faillite

La tension sociale monte et la peur s'installe parmi les citoyens qui craignent maintenant un blocage du Pays. Face aux conflits sociaux qui se multiplient, la France est-elle aujourd'hui au bord de la révolte ? A ce sujet, les sondages qui ont été fait ces temps derniers, et en particulier une enquête réalisée par RMC, indiquent que 83 % des personnes interrogées pensent être dans une période de pré-révolte.

Bien évidemment, ce sentiment révolutionnaire anime les esprits depuis un certain temps face à une dégradation de la France qui n'est pas récente. La crise a commencé en 2008 et c'est à partir de ce moment-là que les problèmes se sont enchaînés les un après les autres. Nicolas Sarkozy qui était alors président de la République, n'a pas pris les mesures qui auraient permis d'enrayer le chômage et de relever l'économie. Un manque de volonté certain qui lui a valu d'ailleurs sa défaite en 2012. Quant à François Hollande, il n'a pas fait mieux provoquant la descente aux enfers de la Nation qui se trouve à l'heure actuelle en plein désordre certes, mais aussi au bord d'une grande faillite capable de faire basculer le régime en place.

Cependant, il faut être conscient que, malgré les grosses difficultés rencontrées par la France, rien ne se passera, pour la simple raison que les français si mécontents soient-ils, n'ont pas envie du changement qui serait pourtant indispensable au Pays.

Les raisons sont très simples :

De nombreux chômeurs se plaignent ou plutôt font semblant de se plaindre. En fait, en plus des indemnités qu'ils touchent, ils travaillent « au noir » et parviennent ainsi à se constituer des revenus très confortables.

D'autres bénéficient d'avantages sociaux importants, en trichant parfois, ce qui leur améliore nettement leur pouvoir d'achat.

De leur côté, de nombreux artisans fraudent avec des travaux dissimulés et payés en espèces, ce qui leur évite notamment le paiement de la TVA et de certains impôts.

Ainsi, les exemples sont très nombreux et l'on pourrait encore en citer d'autres liés de près aux entreprises, aux commerçants, aux professions libérales comme à de nombreux particuliers qui profitent largement d'un système laxiste que nous vivons depuis des années.

La France coule mais continue à tricher, les français étant très attachés à leurs avantages, leurs privilèges et leurs petits « arrangements ». Ainsi, ils préfèrent conserver le régime politique actuel, même s'ils ne sont pas toujours d'accord avec la politique conduite par le gouvernement.

Alors, quel avenir pour la France et les français ?

Face au Parti socialiste incapable de gérer le Pays et à l'UMP empêtrée dans ses problèmes de corruption, il reste le Front National dont on connaît les idées et les dérives démocratiques possibles.

Autrement dit, dans le monde politique, il n'y a plus personne de fiable capable de gouverner et de redresser la situation économique et sociale aujourd'hui en grand péril.

C'est ce que j'explique longuement dans mon livre « Révoltez-vous ! » (Editions Edilivre) en conseillant aux citoyens de prendre rapidement leur avenir en mains, pour mettre en place dans le cadre d'une assemblée constituante, une nouvelle république populaire. Dans ce manifeste politique, je propose également un ensemble de réformes toutes novatrices et indispensables à la reconstruction de la France.

Mais la réalité est toute autre ! Et dernièrement dans une conférence que j'animais sur ce thème, les participants à ce colloque étaient totalement d'accord sur le fait que le « bateau France » semblable au Titanic risquait de chavirer bientôt avec toutes les conséquences terribles qui en découleront.

La Nation alors désemparée et disloquée, tombera entre les mains d'extrémistes de droite ou de gauche ou pire, sera la proie des djihadistes prêts à s'emparer du pouvoir comme le dit si bien le cheik Omar Bakri, grande figure de l'Islam violent et sans âme : « le jihad ne s'arrêtera que quand le drapeau de l'Islam flottera sur le balcon de l'Elysée et de la Maison Blanche».

Maintenant je laisse le soin à chacun de méditer sur le sort de notre démocratie et de notre République.

Pierre Reynaud

http://www.la-revolution2014.fr/

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4 avril 2011

Le déni des réalités des français face au tandem droite-gauche

martine_aubry_nicolas_sarkozy_elysee003D’une manière générale, et faut-il le reconnaître, nous français avons la très mauvaise habitude de « fermer les yeux » afin de ne pas voir les dangers existants, c’est-à-dire de pratiquer trop souvent la « politique de l’autruche ».

Ce n’est pas seulement un problème d’aujourd’hui, c’est une pitoyable pratique déjà vue par le passé, qui consiste à ne pas réagir ou à riposter trop tard alors que des évènements prévisibles viennent perturber gravement l’ordre public.

Il faut dire que, de leur côté, les gouvernements ont souvent pratiqué aussi le laxisme, préférant ainsi la facilité pour éviter d’aborder les difficultés d’un moment.

Aujourd’hui, les français se retrouvent devant une situation politique extrêmement délicate, peut-être jamais connue jusqu’alors : d’ici treize mois environ, il va falloir choisir au jour des élections présidentielles, entre la droite et la gauche, c’est-à-dire en principe entre d’une part, Nicolas Sarkozy, président sortant, et d’autre part le ou la candidate socialiste, à savoir Martine Aubry, François Hollande, ou Dominique Strauss-Kahn si ce dernier brigue le pouvoir suprême.

Sachant que Sarkozy est largement désavoué par les citoyens, que Martine Aubry n’a pas la capacité de diriger correctement le Pays, que François Hollande n’a pas atteint l’envergure nationale souhaitée par la vox populis, et que DSK est plus proche du capitalisme que des masses populaires.

Dans ces conditions, l’abstention risque d’être relativement forte, même si évidemment, elle sera moins élevée que celle que nous venons de connaître lors des élections cantonales.

A partir de ces critères, nous avons la certitude que la France ne s’est pas évoluer, et que les français en sont toujours au vieux clivage droite-gauche ou gauche-droite, c’est-à-dire à une politique d’alternance où la Nation n’évolue plus, mais s’installe lamentablement dans un affreux marasme politique.

Que pensez-vous qu’il adviendra du Pays si Martine Aubry est élue Présidente ? Rien ou pas grand-chose. Le peuple n’a rien à attendre d’un gouvernement PS à la sauce aubriste qui protègera le grand capital, comme l’aura fait pendant cinq ans Nicolas Sarkozy. Idem pour Dominique Strauss-Kahn qui n’est socialiste que de nom ; quant à François Hollande, malgré sa bonne volonté à vouloir changer la politique française, il ne rassemble pas les soutiens réels du PS qui demeurera toujours très divisé.

Alors, pourquoi ne pas essayer Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon ? Ah ! J’entends déjà les cris ou les hurlements de nombreux français. Les citoyens voudraient bien un changement certes, mais au fond d’eux, ils en ont bien peur. Peur du lendemain, peur pour leur quotidien, peur que leur vie soit troublée par un pouvoir censé mettre de l’ordre à tous les niveaux de la Nation. Peur aussi pour leurs petits arrangements ou pour leurs petites combines qui pourraient peut-être disparaître si l’extrême droite ou l’extrême gauche arrivaient au pouvoir.

Autrement dit, nous français préférons la « routine », au vrai changement, nous attachons aux grandes habitudes ancestrales, celles qui ne dérangent pas notre existence, et celles qui nous confortent dans notre esprit étroit réduit au petit « Système D ».

Et c’est ainsi que la France s’enfonce et s’enlise. Comme me le disait encore l’autre jour au moment de la campagne des cantonales , un « bon citoyen » français digne de Glandu, "il vaut mieux conserver « de mauvais politiques » au lieu de prendre le risque d’en élire de nouveaux qui seraient peut-être meilleurs, mais que l’on ne connaît pas." Sans commentaires …

De cette manière, aussi longtemps que les français se borneront à un tel raisonnement, la politique de la Nation ne changera jamais.

Il faut donc faire un grand ménage dans la classe politique, que ce soit à droite que ce soit à gauche. Les français doivent se décider à élire désormais de nouveaux hommes et de nouvelles femmes qui proposent de véritables horizons d’avenir pour les citoyens de tout âge et de toute condition.

A droite, Nicolas Sarkozy a échoué. François Fillon n’a rien fait de mieux. Le seul qui reste encore crédible à l'heure actuelle est à mon sens Alain Juppé. Quant à tous les autres, il vaut mieux ne pas en parler.

A gauche, Martine Aubry n’apporte aucun espoir dans son projet de gouvernement. Bien au contraire … On reprend les vieilles recettes (qui ont d’ailleurs largement échoué dans le passé) et on recommence ! A titre d’exemple, je citerai les 300.000 emplois que Madame Aubry propose si elle est élue présidente : 300.000 emplois de services sans intérêt pour l’économie qui seront financés par l’Etat à hauteur de 75 %. Cela me rappelle fort les TUC créés par le PS en 1984 dont on connaît parfaitement l’échec cuisant … Emplois précaires à 25 heures par semaine dont le seul débouché s'ouvre au bout de 12 à 24 mois sur le chômage : Nous connaissons bien la"musique" !...

Tout laisse donc à penser que les dirigeants du parti se fichent éperdument des citoyens en proposant ce type d’emplois aux français, à moins que les responsables de la rue de Solférino totalement inconscients, aient sombré aujourd'hui dans un véritable« Alzheimer socialiste ! »

En m’adressant à tous ceux et celles qui liront cet article, je dirai simplement : Ne votez pas UMP et ne votez pas Socialiste. Votez ailleurs ! Dans les partis de droite, du centre et de gauche, il existe des candidats ou des candidates ayant une volonté réelle de changement. Ecoutez-les, et soutenez-les ! Et c’est là très exactement que se situe l’avenir de notre Pays et des générations futures. Notre bulletin de vote nous permet de changer la société. Il faudra l’utiliser à bon escient, en désignant le candidat ou la candidate capable d’apporter un souffle nouveau à la Nation.

Evitons donc les erreurs de mai 2007 qui ont conduit les français à élire un président qui n’avait aucunement sa place dans le fauteuil présidentiel.

Pierre-Alain Reynaud

Philosophe, essayiste et écrivain.

Fondateur du Nouveau Café Républicain.

Site internet : http://pierre-alain-reynaud.doomby.com

 

 

26 octobre 2010

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

 

nicolas_sarkozy004

 

 

 

Monsieur le Président,

 

Le 6 mai 2007, vous avez été élu Président de la République française sur un programme que les citoyens et citoyennes de France ont approuvé dans une large majorité, tant il paraissait cohérent et utile à l’intérêt général de la Nation.

C’est ainsi que vous avez abordé un grand nombre de réformes qui devait changer profondément le Pays figé par douze années de politique chiraquienne.

Nombreux sont ceux et celles qui ont cru en vous, en votre personnalité, en vos méthodes, en votre fermeté, en votre détermination, et généralement en votre forte capacité apparente pour gérer toutes les situations face aux difficiles problèmes économiques et sociaux qui s’aggravaient de jour en jour.

Contrairement à Ségolène Royal, votre adversaire qui évoluait parfois dans un irréel troublant, vous vous êtes montré pragmatique et vous avez décuplé alors une telle énergie positive qu’une majorité de citoyens de tous âges et de toutes conditions se sont rapprochés de vous.

Ainsi, la jeunesse de France vous a rejoint, prête à vous soutenir dans vos projets et dans vos élans.

Au soir du 6 mai, et depuis l’élection de François Mitterrand en 1981, nous n’avions plus connu une telle allégresse, celle d’un monde qui espère en une nouvelle politique conduite par un président ouvert sur la démocratie, sur la justice et sur l’avenir de son Pays.

 

Mais aujourd’hui, en ce début d’automne 2010, après vos trois années de pouvoir sans partage, l’euphorie du peuple français s’est bien éteinte depuis longtemps déjà, avec l’échec de votre politique qui a provoqué indéniablement de graves lésions dans la démocratie et des effets néfastes dans le progrès social.

Si vos différentes recettes n’ont rien apporté au Pays, elles ont contribué par contre à l’accroissement des inégalités et à l’augmentation de la pauvreté tandis que les classes de notre société les plus favorisées bénéficient de surcroît aujourd’hui grâce à votre politique, de nouveaux avantages exceptionnels.

Ainsi, depuis votre arrivée au pouvoir, la misère n’a fait que se développer, entraînant la détresse des familles, mais aussi parfois la violence chez les plus découragés d’entre nous qui sont à bout de souffle et dont le désespoir se manifeste quotidiennement.

Par le fait des délocalisations non maîtrisées de nombreuses entreprises, par la fermeture de petites et moyennes structures anéanties sous le joug des lourdes charges sociales, par l’absence d’une relance économique réelle, le chômage est bien ancré sur le territoire français et ne cesse d’augmenter au fil des mois.

Sans emploi, comment le citoyen peut-il survivre et peut-il espérer un jour à une retraite décente ?

Il ne faut pas oublier que le travail est fondamentalement un droit légitime pour chaque citoyen. Et c’est la République qui a le devoir de lui assurer ce droit. Il est clair que l’exercice d’un métier permet à tout individu de rester libre et indépendant. Bien souvent, Il lui évite la dérive sociale qui débouche hélas un jour ou l’autre sur la délinquance et la criminalité.

A ce sujet, l’insécurité   - comme vous le savez -  s’installe partout sur le territoire. Elle ne hante plus spécialement les grandes villes ou les banlieues, mais devient omniprésente en province et dans les campagnes.

Après vos médiatiques déclarations d’une époque, notamment quand vous étiez ministre de l’Intérieur, qu’est-il advenu de vos promesses contre les vastes trafics de drogue et d’armes dans les cités ? Pourquoi les dealers continuent-ils leur désastreux "commerce" en toute impunité aux yeux de tout le monde ?

Dans un autre contexte, pourquoi les dangereux récidivistes ne purgent-ils pas entièrement leur peine, et se retrouvent donc en liberté sans qu’un maximum de précautions soit pris pour éviter de nouveaux drames ?

Autant de questions que les citoyens se posent et pour lesquelles ils auraient souhaité avoir une vraie réponse de votre part.

 

Monsieur le Président, qu’avez-vous fait de la France ? Et qu’allez-vous en faire dans les vingt prochains mois précédant les élections présidentielles de 2012 ?

Nous vous avons confié pour cinq ans la République et par là même la démocratie de ce Pays.

A la fin de votre mandat, vous allez nous rendre une Nation mutilée et peut-être ruinée.

Au lieu de vous pencher sur les faiblesses économiques du Pays et de prendre des mesures sérieuses pour relancer largement l’industrie, vous vous êtes engagé sur des réformes stériles et déstabilisantes, ne possédant aucun intérêt pour l’avenir des jeunes générations.

Certes, s’il faut moderniser la France et l’adapter aux impératifs des évolutions, doit-on pour autant démolir les bases fondamentales de la Nation, en supprimant les départements et les communes ? La démocratie française a été construite selon des méthodes sûres qui ont fait leurs preuves depuis la Révolution française. Il faut nécessairement conserver les structures des administrations locales et régionales afin de préserver une qualité de services indispensables à la vie des citoyens.

 

Monsieur le Président, en vous écrivant cette lettre ouverte, je me fais le porte-parole de très nombreux compatriotes qui comme moi, espèrent un changement réel de votre politique dans les semaines et les mois qui vont suivre.

Entendez les appels d’un peuple qui aspirent à une société meilleure et plus juste. Sachez partager le pouvoir avec les corps constitués selon les règles élémentaires de la République, donnez à la France la force et la puissance qu’elle a connues au temps passé.

Rassemblez les citoyens de toutes races et de tous bords, et évitez les pièges des divisions.

En un mot, évitez le désagrégement de la France.

Enfin, prenez exemple sur ceux ou celles qui ont défendu la démocratie et les valeurs républicaines, comme Charles de Gaulle le fit à deux reprises en moins de vingt années pour préserver nos libertés et notre indépendance.

 

Monsieur le Président, ne faîtes pas regretter aux français et aux françaises de vous avoir choisi le 6 mai 2007. Reconnaissez vos erreurs de gestion et de pouvoir, et vous verrez que les citoyens ne vous en tiendront pas rigueur si vos intentions nouvelles vont dans le sens que chacun de nous souhaite pour l’avenir de la Nation et de notre jeunesse.

Vous avez encore vingt mois pour convaincre et pour nous prouver votre détermination à vouloir changer la France … en bien.

C’est d’ailleurs le thème d’un ouvrage que je viens d’écrire en toute modestie et que je dédie à la France entière.

 

Restant toujours un fidèle serviteur de la République et de ses représentants,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma parfaite considération et de mon profond respect.

 

Pierre-Alain Reynaud

Citoyen de France

Ecrivain

Fondateur du Mouvement République Populaire


 

 

26 octobre 2010

La France se meurt ...

Aujourd’hui, si nos grands-parents ou arrières grands-parents revenaient, ils ne reconnaîtraient plus la France. D’abord, par le progrès social que notre Pays a connu, par l’évolution technique et industrielle, et par la libéralisation des mœurs et des libertés qui ont permis à notre société de mieux vivre jusqu’au début des années 90.

Mais si les anciens pouvaient voir également ce qui se passe depuis 2007 et particulièrement depuis quelques mois, ils seraient très certainement consternés de découvrir une France dans la déroute totale, au bord de l’explosion et de la faillite.

Alors que s’est-il passé au cours des trente dernières années ? Un seul mot peur résumer toute la destinée de la France : la démagogie.

Et cette démagogie - ou ochlocratie comme quelques intellectuels se plaisent à le dire - a commencé en particulier sous le règne de François 1er (vous avez deviné François Mitterrand évidemment) où l’Union de la Gauche voulait faire plaisir à tout le monde, sans y arriver pour autant. C’est à cette période que la dette publique prend véritablement son envol, laquelle plonge le Pays à l’heure actuelle dans l’instabilité et le désarroi. Quatorze années de tangage et de turbulence socialiste qui auront précédé l’époque chiraquienne, temple de l’immobilisme politique et social !...

L’arrivée de Nicolas 1er en 2007 (vous avez compris Nicolas Sarkozy) achève définitivement une France moribonde dont le destin tragique est déjà programmé pour l’après 2012 (sauf miracle, pour ceux ou celles qui croient au surnaturel).

Alors, on a force de constater que depuis 30 longues années, les citoyens manifestent régulièrement, descendent dans la rue, bloquent les routes ou les sites sensibles, s’opposent aux forces publiques, paralysent partiellement l’économie nationale tandis que les « casseurs » souvent assimilés aux contestataires viennent saccager les biens publics ou privés, jetant ainsi le discrédit sur les syndicats et les groupes revendicateurs.

Quelles conséquences allons-nous subir de telles situations ? Rien de bon certainement ! Au moment où la Nation devrait se rassembler autour d’un même objectif, à savoir le redressement du Pays, les divisions installées s’amplifient. Nicolas Sarkozy lui-même ne fait pas grand chose pour endiguer les oppositions et les contestations. D’une certaine manière, il provoque cruellement un électorat qui lui échappe au lieu de privilégier l’apaisement tant souhaité.

Désormais, la France donne un visage totalement différent de celui que le Monde connaissait. C’est la France des Grands et … des petits ! D’un côté, celle de ceux qui gouvernent sans tenir compte de la vox populis, et de l’autre, celle des citoyens qui n’ont plus les moyens de faire entendre leur voix.

En trois ans de pouvoir, Nicolas Sarkozy a réussi l’exploit de construire un Pays qui n’a bientôt plus de rapport avec la France des Droits de l’Homme.

Les privilèges appartiennent à quelques nantis près proches d’un pouvoir oligarchique, tandis que la démocratie recule inexorablement, faisant place à la pauvreté et à l’exclusion.

En résumé, la France se meurt, et d’ici quelques vingt mois encore, la France fossoyée par le sarkozysme, sera bien morte. Oui, morte. Une mort économique, sociale et culturelle qui aura été programmée le 6 mai 2007.

L’enterrement aura lieu sous les yeux indifférents des pays de la planète dont certains ne seront pas mécontents de ce destin tragique.

A commencer par l’Allemagne qui domine déjà l’Europe, et qui maintenant prend sa revanche (pacifiquement) sur les deux grandes guerres mondiales qu’elle avait perdues face à la Nation française.

Merci Monsieur Sarkozy pour tout ce que vous avez fait pour la France !

Merci Monsieur Sarkozy pour tout ce que vous pourrez encore réaliser pour la Nation.

Votre réélection en 2012 viendra conforter tout le travail que vous avez déjà effectué afin de remplacer définitivement la République par une monocratie assortie d’une dynastie indispensable pour installer un jour à la tête de l’Etat, votre fils Monsieur Jean Sarkozy, un homme totalement voué à la cause de son père.

La fondation de l’empire sarkozyen est en marche, n’en déplaise au peuple français …

Yvan Laugier

Pour vos infos, rejoignez le site :

laurorerepublicaine.fr.nf

(adresse provisoire)

14 mai 2010

Pierre-Alain Reynaud

Pierre-Alain Reynaud est un juriste à l'échelon européen. Universitaire, enseignant, chef d'entreprise et fondateur d'associations à vocation humanitaire, il vient de créer le mouvement de Renaissance Humaniste destiné à resserrer les liens de fraternité entre les citoyens et préserver la dignité humaine entre les peuples de toutes origines. Pierre-Alain Reynaud a également engagé un combat contre les inégalités entre les hommes que ce soit sur plan social que sur le plan professionnel. Pierre-Alain Reynaud vient de publier un livre de réflexions et de réformes intitulé "Et si la France changeait en bien ..." (Editions Amalthée) Au mois de septembre 2010, Pierre-Alain Reynaud lancera un grand appel à tous les citoyens et citoyennes de France pour changer la France et construire une nouvelle démocratie avec un projet de République Populaire.
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